les cours d'infofmatique

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Les bases de données sont actuellement au cœur du système d'information des entreprises.
Une Base de Données (BD) comme une grande quantité de données, centralisées ou non,
servant pour les besoins d'une ou plusieurs applications, interrogeables et modifiables par un
groupe d'utilisateurs travaillant en parallèle. Plus formellement, une BD est un ensemble
d'informations exhaustives, non redondantes, structurées et persistantes, concernant un sujet.
Définition Données
- Une donnée est une information.
- Les données saisies sont élémentaires le plus souvent mais peuvent parfois être calculées.
Elles doivent être collectées. On peut retrouver une donnée dans les différents messages
échangés ou stockés (écrans, listings, fichiers) pour le domaine étudié.
- Les données calculées peuvent être reconstituées à partir des propriétés élémentaires.
L'ensemble des données peut être regroupé dans un dictionnaire de données.
Définition d’une Base de données
Une base de données informatique est un ensemble de données qui ont été stockées sur un
support informatique, et organisées et structurées de manière à pouvoir facilement consulter et
modifier leur contenu. Une base de données seule ne suffit donc pas, il est nécessaire d’avoir
également :
– un système permettant de gérer cette base ;
– un langage pour transmettre des instructions à la base de données (par l’intermédiaire du
système de gestion).
Définition Système de Gestion de Base de Données
Un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD) est un logiciel de haut niveau
permettant aux utilisateurs de structurer, d’insérer, de modifier, de rechercher de manière
efficace des données spécifiques, au sein d’une grande quantité d’informations, stockées sur
mémoires secondaires partagée de manière transparente par plusieurs utilisateurs.
Plus précisément, les systèmes de gestion de bases de données (SGBD) sont des programmes
permettant à l’utilisateur de créer et de gérer des bases de données. Les SGBD sont des
logiciels à usage général qui assurent les processus de définition, de construction, de
manipulation et de partage des bases de données par et entre les différents utilisateurs et
applications.
La définition d’une base de données implique une spécification des types de données, des
structures et des contraintes. La construction d’une base de données consiste à enregistrer les
données proprement dites sur un support de stockage contrôlé par le SGBD. La manipulation
de la base consiste notamment à l’interroger afin d’en extraire des informations, à l’actualiser
en fonction des modifications du microcosme considéré et à générer des rapports. Le partage
d’une base de données permet à différents utilisateurs et applications d’y accéder
simultanément. Les SGBD assurent d’autres fonctions importantes, notamment la protection
de la base de données et son entretien à long terme. La protection implique à la fois la
protection du système contre les pannes logicielles et matérielles et la protection sécuritaire
contre les accès illicites ou malveillants. Une grande base de données peut être utilisée de
nombreuses années. Le SGBD doit donc être capable d’entretenir et de faire évoluer ses
propres structures dans la durée.
La complexité d’un SGBD tient essentiellement à la diversité des techniques mises en œuvre,
à la multiplicité des composants intervenant dans son architecture, et aux différents types d’utilisateurs (administrateurs, programmeurs, utilisateurs non informaticiens, ...) qui sont
confrontés, à différents niveaux, au système.
Ainsi, dans ce cours, seront abordés :
Donc un Système de Gestion de Bases de Données (SGBD), il peut être vu comme le
logiciel qui prend en charge la structuration, le stockage, la mise à jour et la maintenance des
données ; c'est, en fait, l'interface entre la base de données et les utilisateurs ou leurs
programmes.
Un système de gestion de base de données (SGBD) est un ensemble de programmes qui
permet la gestion et l'accès à une base de données. Il héberge généralement plusieurs bases de
données, qui sont destinées à des logiciels ou des thématiques différentes.
On distingue couramment les SGBD classiques, dits SGBD relationnels (SGBD-R), des
SGBD orientés objet (SGBD-O). En fait, un SGBD est caractérisé par le modèle de
description des données qu’il supporte (relationnel, objet etc.). Les données sont décrites
sous la forme de ce modèle, grâce à un Langage de Description des Données (LDD). Cette
description est appelée schéma.
Une fois la base de données spécifiée, on peut y insérer des données, les récupérer, les
modifier et les détruire. Les données peuvent être manipulées non seulement par un Langage
spécifique de Manipulation des Données (LMD) mais aussi par des langages de
programmation classiques.
Comme exemple de SGBD, on peut citer : Access, Paradox, Sybase, PosgresSQL, Interbase,
FoxPro, DB2, Mysql, Oracle, Informix,Ingress, O2, SqlServer, etc.
a)L’indépendance entre les données et les programmes d’applications
Données physiques : données conservées sur le support (mémoire centrale du pc)
Données logiques : données recopiées pour le programme d’applications.
Le programme d’application s’adresse à une donnée logique et non à une donnée physique, un
des principaux objectifs de la DB est de rendre les données logiques indépendantes des
données physiques.
Si on veut que A soit indépendant de B Comment ? On place un objet intermédiaire qui
communiquera entre A et B (interfaces) Dans ce cas on aura une interface C où on fera les
modifications
La structure du fichier est inscrite au sein même des programmes d’applications, c.-à-d. si on
modifie la structure du fichier Faudra recompiler tous les programmes qui utilisent ce fichier.b) Architecture d’un SGBD
Des fichiers aux Base de Données
La multiplication des fichiers entraînait la redondance des données, ce qui rendait difficile les
mises à jour. D'où l'idée d'intégration et de partage des données.
Séparation des données et des programmes
FICHIER BASE DE DONNEES
Les données des fichiers sont
décrites dans les programmes
Les données de la BD sont
décrites hors des programmes
dans la base elle-même
La multiplication des fichiers entraînait la redondance des données, ce qui rendait difficile les
mises à jour. D'où l'idée d'intégration et de partage des données
Objectifs et propriétés d’un SGBD
I.2.1. Objectifs d'un SGBD
Un SGBD doit résoudre certains problèmes et répondre à des besoins précis :
- Indépendance physique : la façon de définir les données doit être indépendante des
structures utilisées pour leur stockage
- Indépendance logique : un utilisateur doit pouvoir percevoir seulement la partie des
données qui l'intéresse (c'est ce que l'on appelle une vue) et modifier la structure de celle-ci
sans remettre en cause la majorité des applications
- Manipulation aisée des données par des non informaticiens, ce qui suppose des langages
"naturels"
- Accès efficaces aux données et obtention de résultats aux interrogations en un temps
"acceptable"
- Administration centralisée des données pour faciliter l'évolution de leur structure
- Non-redondance : chaque donnée ne doit être présente qu'une seule fois dans la base afin
d'éviter les problèmes lors des mises à jour
- Cohérence (ou intégrité) : les données ne doivent présenter ni ambiguïté, ni incohérence,
pour pouvoir délivrer sans erreur les informations désirées. Cela suppose un mécanisme de
vérification lors de l'insertion, de la modification ou de la suppression de données- Partage des données pour un accès multi-utilisateur simultané aux mêmes données. Il faut
entre autre assurer un résultat d'interrogation cohérent pour un utilisateur consultant une base
pendant qu'un autre la modifie
- Sécurité des données : robustesse vis-à-vis des pannes (il faut pouvoir retrouver une base
"saine" en cas de plantage au cours de modifications) et protection par des droits contre les
accès non autorisés.
I.2.2. Propriétés d'un SGBD
Des objectifs cités ci-dessus découlent les propriétés fondamentales d'un SGBD :
- Base formelle reposant sur des principes parfaitement définis
- Organisation structurée des données dans des tables interconnectées (d'où le qualificatif
relationnelles), pour pouvoir détecter les dépendances et redondances des informations
- Implémentation d'un langage relationnel ensembliste permettant à l'utilisateur de décrire
aisément les interrogations et manipulation qu'il souhaite effectuer sur les données
- Indépendance des données vis-à-vis des programmes applicatifs (dissociation entre la partie
"stockage de données" et la partie "gestion" - ou "manipulation")
- Gestion des opérations concurrentes pour permettre un accès multi-utilisateur sans conflit
- Gestion de l'intégrité des données, de leur protection contre les pannes et les accès illicites
I . 3 . Corposants e t organisation de la mise en oeuvre d’un SGBD
I.3.1. Composants des SGBD
Un SGBD va donc posséder un certain nombre de composants logiciels chargés de :
- la description des données au moyen d'un Langage de Définition de Données (LDD). Le
résultat de la compilation est un ensemble de tables, stockées dans un fichier spécial appelé
dictionnaire (ou répertoire) des données
- la manipulation des données au moyen d'un Langage de Manipulation de Données (LMD)
prenant en charge leur consultation et leur modification de façon optimisée, ainsi que les
aspects de sécurité
- la sauvegarde et la récupération après pannes, ainsi que des mécanismes permettant de
pouvoir revenir à l'état antérieur de la base tant qu'une modification n'est pas finie (notion de
transaction)
- les accès concurrents aux données en minimisant l'attente des utilisateurs et en garantissant
l'obtention de données cohérentes en cas de mises à jours simultanées
Une architecture Client-serveur met en œuvre un ou plusieurs ordinateurs (Clients), qui
exécutent un programme applicatif, communiquant avec un ordinateur distant (Serveur) qui
traite leurs requêtes.
Dans ce modèle, la communication des requêtes et des résultats entre le programme applicatif
du client et le SGBD, qui se trouve sur le serveur, est assurée par une couche logicielle
médiatrice (Middleware).
a)Architecture client - serveur
La plupart des SGBD sont basés sur un modèle Client - Serveur. C’est-à-dire que la base de
données se trouve sur un serveur qui ne sert qu’à ça, et pour interagir avec cette base de
données, il faut utiliser un logiciel « client » qui va interroger le serveur et transmettre la
réponse que le serveur lui aura donnée. Le serveur peut être installé sur une machine
différente du client ; c’est souvent le cas lorsque les bases de données sont importantes.
Chaque requête (insertion/modification/lecture de données) est faite par l’intermédiaire du
client. Jamais vous ne discuterez directement avec le serveur (d’ailleurs, il ne comprendrait
rien à ce que vous diriez). Vous avez donc besoin d’un langage pour discuter avec le client,
pour lui donner les requêtes que vous souhaitez effectuer.I.3.2. Organisation de la mise en œuvre des BD
Les données constituent aujourd'hui une ressource vitale et stratégique pour l'entreprise. Les
besoins concernent autant les données propres que celles de l'extérieur, avec pour objectif de
sécuriser, gestion de données :
- les tâches liées à l'architecture de données consistent à analyser, classifier et structurer les
données au moyen de modèles confirmés
- l'administration de données vise à superviser l'adéquation des définitions et des formats de
données avec les directives de standardisation et les normes internationales, à conseiller les
développeurs et les utilisateurs, et à s'assurer de la disponibilité des données à l'ensemble des
applications.
L'administrateur assume en outre des responsabilités importantes dans la maintenance et la
gestion des autorisations d'accès
- les professionnels en technologie de données ont en charge l'installation, la supervision, la
réorganisation, la restauration et la protection des bases. Ils en assurent aussi l'évolution au fur
et à mesure des progrès technologiques dans ce domaine.
- l'exploitation de données consiste à mettre à disposition des utilisateurs les fonctions de
requête et de reporting (générateurs d'états), ainsi qu'à assurer une assistance aux différents
services pour qu'ils puissent gérer leur stock propre de données en autonomie (service
infocentre).
I . 4 . Ni veaux et modèles de descriptions des SGBD
I.4.1. Niveaux de description
Trois niveaux de description (ou d'abstraction) des données sont définis (norme
ANSI/SPARC) :
- Niveau interne (ou physique) : concerne le stockage des données au niveau des unités de
stockage, des fichiers; c'est ce que l'on appelle le schéma interne
- Niveau conceptuel (ou logique) : décrit la structure des données dans la base, leurs
propriétés et leurs relations, indépendamment de toute préoccupation technologique
d'implémentation ou d'accès par les utilisateurs; c'est ce que l'on appelle le schéma conceptuel
- Niveau externe : décrit comment chaque utilisateur perçoit les données; c'est ce que l'on
appelle le schéma externe ou vue.a) Cycle de vie d'une base de données
1- Conception de la base (schéma conceptuel)
2- Implantation des données (schéma logique)
3- Utilisation (interrogation, mises à jour)
4- Maintenance (correction, évolution)
I.4.2. Modèles de description
Le résultat de la conception d'une base de données est une description des données (appelée
schéma) en termes de propriétés d'ensembles d'objets et d'organisation logique des données.
Pour obtenir une telle représentation à partir d'un problème réel, on utilise un outil appelé
- modèle de description, basé sur un ensemble de concepts et de règles formant le langage de
description. Un SGBD peut être caractérisé par le modèle de description qu'il supporte. Une
fois la base de données ainsi spécifiée, il est possible de manipuler les données en réalisant
des opérations de sélection, d'insertion, de modification et de suppression, et ce au moyen
d'un langage spécifique de manipulation de données, mais aussi par des langages de
programmation "classiques". Plusieurs types de modèles sont utilisés :
- modèles réseau et hiérarchique : une base de données est vue comme un ensemble de
fichiers reliés par des pointeurs (ces modèles privilégiant l'optimisation des entrées-sorties, ils
sont nommés modèles d'accès) et les données y sont organisées en réseau et en arbre
(respectivement). Un nœud quelconque peut avoir plusieurs pères dans le modèle réseau, un
seul dans le modèle hiérarchique
- modèle relationnel : les données et les relations qui les unissent sont organisés sous forme
de lignes regroupées au sein de tables. Chaque table est composée d'une ou plusieurs
colonnes, dont certaines servent à caractériser chaque ligne de manière unique (notion de clé,
voir section I.5 ci-dessous)
- modèle objet : nés dans le prolongement de la programmation orientée objets (POO), les
SGBDOO permettent de représenter et de manipuler des objets complexes. Leur avantage est
la réduction des coûts de développement et de maintenance, ainsi qu'une performance accrue, puisque la base "connaît" la structure objet du programme (relations d'héritage, pointeurs
entre objets, etc.). On distingue :
- les systèmes d'encapsulation d'objets, surcouches logicielles de bases relationnelles intégrant
le code d'interfaçage pour le stockage d'objets. Ces systèmes permettent de bénéficier des
gains de productivité des bases objets, mais non des performances
- les bases objets proprement dites sont totalement fondées sur le modèle objet. Elles ne
nécessitent plus de langage spécifique de manipulation de données (comme SQL), car la base
utilise directement un langage objet (comme C++, Smalltalk ou Eiffel), en implémentant une
extension propre aux mécanismes des BD (verrouillage, transactions, intégrité référentielle,
…).
I.4. 3 Les différents types d’utilisateurs
On peut distinguer plusieurs rôles que doivent jouer un individu ou un groupe d’individus
pour concevoir, créer, mettre en œuvre et exploiter une base de données.
1 - L’administrateur des données ( A.D.) Connaît parfaitement l’entreprise à informatiser.
Décide quelles sont les données doit conserver dans la DV ainsi que la politique de sécurité à
employer, Il attribue les catégories aux utilisateurs, il créé le schéma de la DB. Pas
nécessairement un informaticien.
2 – L’administrateur de la Base de données (D.B.A) Responsable technique de la DB. Il
construit le schéma logique, les schémas externes nécessaires aux différentes applications. Il
exprime les droits d’accès, assurer une bonne performance globale. Met en œuvre les
procédures qui assurent un niveau de sécurité. Il doit être un informaticien.
3 - Les programmeurs d’application (P.A.) Personnes qui écrivent les programmes
destinés aux utilisateurs de la DB. Pas les mêmes pouvoirs que de DBA. Souvent en contact
avec les utilisateurs finaux pour prendre connaissance de leurs souhaits et pour les former à
l’utilisation des programmes qu’ils écrivent. Informaticiens capables de communiquer pour
mieux mener à bien leurs tâches.
4 - Les utilisateurs finaux ( U.F.) Utilisent la base de données dans le cadre de leurs
activités. Rarement des informaticiens, ils utilisent la DB grâce aux programmes écrits par les
programmeurs.
5 – Les programmeurs du gestionnaire de base de données
Programmeurs de haut niveau qui écrivent en équipe le SGBD, écrire les programmes
des liens qui superposent la vision physique à la vision logique.
I . 5 . Principes fondamentaux du modèle relationnel
Une base de données est constituée d’un ensemble de tables reliées entre elles. Une table est
un tableau dans lequel les lignes sont appelées les enregistrements (ou tuples) et l’intitulé des
colonnes les champs. A l’intersection d’une ligne et d’une colonne figure une valeur.
I.5.1. Table (ou Relation) et Attribut
Une table (ou relation) est un tableau à deux dimensions dans lequel chaque colonne (appelée
attribut) porte un nom différent et où les données figurent en ligne. Aussi bien pour les
colonnes que pour les lignes, une table peut en contenir un nombre quelconque et leur ordre
est indifférent. On trouve encore les vocables d'enregistrement, n-uplet ou tuple pour désigner
une ligne et de champ pour une colonne ; un enregistrement est donc un ensemble de valeurs,
chacune renseignant un champ. I.5.2. Clé
Dans la table de l'exemple ci-dessus, le numéro d'étudiant est un attribut constitué d'un code
artificiel. Cet attribut particulier, appelé clé, est indispensable pour pouvoir identifier chaque
étudiant de manière unique, car aucun autre attribut ni aucune combinaison d'attributs
n'auraient pu garantir cela. En effet, l'attribut nom peut prendre plusieurs fois la même valeur
et n'est donc pas un bon candidat pour être une clé de la table ; de même, si l'on avait disposé
du prénom des étudiants, la composition d'attributs <nom,prénom> n'aurait pas été davantage
satisfaisante comme clé, car il est possible que 2 étudiants portent à la fois le même nom et le
même prénom.
Une clé d'identification ou clé d'une table est un attribut ou une combinaison d'attributs qui
satisfait :
- une contrainte d'unicité : chaque valeur clé désigne de manière unique une ligne de la table ;
autrement dit, deux lignes ne peuvent posséder des valeurs identiques pour le(s) attribut(s) de
la clé
- une contrainte de minimalité : si une clé est composée d'un ensemble d'attributs, cette
combinaison doit être minimale (aucun attribut ne peut en être retiré sans violer la règle
d'unicité).
S'il y a plusieurs clés envisageables pour une même table, on choisit parmi celles-ci une clé
primaire.
II. Construire un modèle de données
I I . 1 . Phases de construction
Un modèle de données est une description formelle et structurée des données et de leurs liens
de dépendance dans un système d'information. Pour aboutir à une base de données
relationnelle décrivant le monde réel, il faut procéder en trois étapes :
- analyse des données. A partir d'une réalité perçue, il s'agit de spécifier les données
nécessaires pour en construire un système d'information représentatif. Les utilisateurs
participent activement à cette phase en exprimant leurs besoins dans leur langage. Le résultat
de ces consultations est une documentation aussi complète que possible, comportant une
description explicite des objectifs recherchés, ainsi qu'une spécification textuelle des données
et de leurs interdépendances.
- élaboration d'un modèle entité-association. Partant de l'analyse des données réalisée, on
identifie les objets - concrets ou abstraits - à propos desquels on veut conserver des
informations, ainsi que les liens entre ceux-ci. Dans ce modèle, un objet est appelé entité et un
lien, association ; les ensembles d'entités et d'associations sont, respectivement, représentés
graphiquement par des rectangles et par des losanges. Le modèle entité-association fournit des
outils et un cadre rigoureux pour l'analyse des données et de leurs liaisons.
- conversion du modèle entité-association en un modèle relationnel. Il s'agit de transformer en
tables toutes les entités et les associations du modèle précédent. Chaque liaison est convertie
en une table contenant les clés des ensembles d'entités y participant (appelées clés
étrangères), en plus d'éventuels attributs de la liaison.
Une fois ainsi obtenu un schéma de base de données relationnelle, il faut détecter et étudier
les dépendances au sein des tables pour en éliminer les informations redondantes et les
anomalies qui en résultent. Les concepts de dépendance fonctionnelle, de forme normale et
d'intégrité référentielle, permettent de réaliser ces objectifs.
I I . 2 . Le modèle entité- association
II.2.1 Définitions
- Une entité est un objet spécifique, concret ou abstrait, de la réalité perçue. Ce peut être une
personne, un objet inerte, un concept abstrait, un événement, …
- Un attribut est une caractéristique ou une qualité d'une entité ou d'une association. Il peut
être atomique (ex. nom, prénom) ou composé (ex. adresse=n°+rue+code_postal+ville) et peut prendre une ou plusieurs valeur(s) (on parle d'attribut mono- ou multivalué). Le domaine d'un
attribut est l'ensemble des valeurs que peut prendre celui-ci; il est utile pour vérifier la validité
d'une donnée.
- Un type d'entité est la classe de toutes les entités de la réalité perçue qui sont de même
nature et qui jouent le même rôle. Un type d'entité est défini par un nom et un ensemble
d'attributs, qui sont les caractéristiques communes à toutes les entités de même type; ces
dernières forment un ensemble d'entités (par exemple, un ensemble d'étudiants, caractérisés
par leurs nom et prénom). Par simplification de la terminologie, on appellera entité un type
d'entité, et occurrence d'une entité un individu particulier faisant partie d'une entité.
- Le schéma ou intention d'une entité en est la description ; l'ensemble des occurrences d'une
entité qui existent dans la base à un instant donné s'appelle l'extension de l'entité. Le schéma
d'une entité ne change pas fréquemment car il en décrit la structure ; son extension, en
revanche, change à chaque insertion ou suppression d'une occurrence d'entité.
- L'attribut clé ou identifiant d'une entité est un groupe minimal d'attributs permettant de
distinguer sans ambiguïté les occurrences d'entités dans l'ensemble considéré.
- Une association est une correspondance entre 2 ou plusieurs occurrences d'entités à propos
de laquelle on veut conserver des informations. On dit que les occurrences d'entités
participent ou jouent un rôle dans l'association. Un type d'association est défini par un nom et
une liste d'entités avec leur rôle respectif. Pour simplifier, on appelle association un type
d'association et occurrence d'association toute correspondance qui existe entre 2 ou plusieurs
occurrences d'entités. L'ensemble des occurrences d'une association qui existe dans la base à
un instant donné s'appelle l'extension de l'association.
Exemple d'association : APPARTENANCE (appartient: ETUDIANT, inclut: PROMOTION)
décrit le fait qu'un étudiant appartient à une promotion et, symétriquement, qu'une promotion
inclut plusieurs étudiants
II.2.2. Cardinalité d'une association
La cardinalité d'une association spécifie le nombre minimum et le nombre maximum de
participations de chaque occurrence d'entité à chaque rôle de l'association. Autrement dit, la
cardinalité de est définie par un ensemble de couples (mini, maxi) où mini (resp. maxi)
indique le nombre minimum (resp. maximum) de fois que toute occurrence de doit assumer le
rôle roi. On distingue 4 cas principaux :
Exemple Concepts de base
Entité (ex. Voiture)Attribut : propriété de l'entité (ex. Numéro d’immatriculation, Couleur)
Valeur de l’attribut (ex. 5255VX63, Blanche)
Association : liaison perçue entre entités
Type (ex. Couleur = chaîne de caractères)
Occurrence (deux voitures différentes sont deux occurrences de l’entité Voiture)
II.2.3. Les cardinalités
Les cardinalités d’une classe d’associations indiquent pour chaque entité le nombre de fois
minimum et maximum où elle participe à l’association.
- La cardinalité minimum traduit donc le nombre de fois minimum où une entité participe à la
classe d’association. Sa valeur peut être de 0 ou 1.
Par exemple : l’entité « le professeur Albert Dupont » peut participer au minimum 1 fois à la
classe d’association « donne ».
- La cardinalité maximum traduit donc le nombre de fois maximum où une entité participe à
la classe d’association. Sa valeur peut être de 1 ou N.
Exemple des associations
Association un à plusieurs (en abrégé 1-N) entre les deux types d'entités A et B :
• Chaque occurrence du type A est associée à zéro, une ou plusieurs occurrences du type B.
• Chaque occurrence du type B est associée à une occurrence du type A.
Exemple : association 1-N entre le type d'entités FOURNISSEUR et le type d'entités BON DE
COMMANDE.
Association 1-1 : cas particulier de l’association 1-N.
Association plusieurs à plusieurs (en abrégé M-N) entre les deux types d'entités A et B :
• Chaque occurrence du type A est associée à zéro, une ou plusieurs occurrences du type B.
• Chaque occurrence du type B est associée à zéro, une ou plusieurs occurrences du type A.
Exemple : association M-N entre le type d'entités FOURNISSEUR et le type d'entités PIÈCE.
II.2.4. Les contraintes d’intégrité
Il décrit les contraintes qui s’appliquent au modèle relationnel, elles doivent être respectées
pour toutes les DB relationnelles. Un modèle relationnel doit toujours répondre aux
contraintes ( 3 ):
1 – Contrainte d’intégrité du domaine
Aucun attrbut ne peut avoir une valeur sortant de son domaine. Pouvoir définir des domaines (
create domain … ), pouvoir comparer que des attributs de domaine compatible (
sémantiquement les mêmes et qui ne sont pas disjoints)
2 – Contrainte d’intégrité de relation
S’applique à la clé primaire d’une relation : toute clé primaire doit être unique et toujours
définie.
3 – Contrainte d’intégrité de référence
Cette contrainte est destinée aux clés primaires multi-attributs
La contrainte dit que les attributs de la clé ne peuvent prendre que des valeurs qui existent
dans la table où elles sont clé primaires.
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